
PARNY, Evariste (1753 − 1814)
LA GUERRE DES DIEUX ANCIENS ET MODERNES
Poème en dix chants. Seconde édition.
Paris, P. Didot l'Ainé, Firmin Didot, Desenne, AN VII - 1799, in-12°, (168x108mm) ; 216pp.
Maroquin rouge de l'époque ; dentelle dorée encadrante sur les plats, dos lisse orné, filet sur les coupes, roulette sur les chasses, toutes tranches dorées.
Petites taches brunes et une griffure sur les plats.
TRES BEL EXEMPLAIRE.
Petites taches brunes et une griffure sur les plats.
TRES BEL EXEMPLAIRE.
Seconde édition, parue la même année que l'Originale. Nous avons trouvé d'autres exemplaires avec la mention de "seconde édition", mais le nombre de pages diffèrent (BM de Grenoble : 175 pages - BM de La Rochelle : 179 pages).
Les dieux chrétiens et leurs principaux saints arrivent aux portes de l'Olympe pour remplacer les anciens dieux. Jupiter, qui donnait une fête, engage les chrétiens à diner. La politesse est rendue par les nouveaux dieux ; cependant les anciens dieux, vexés, engagent une bataille ; Priape et les satyres sont pris dans une sortie, acceptent le baptême et viennent sur la terre fonder les ordres monastiques. Enfin l'Olympe succombe, et dom Priape, avec un brevet de Constantin, chasse pour toujours les dieux païens.
Les Premières Editions de ce texte sont toutes rares et recherchées, parce que, seules, elles possèdent le texte non expurgé.
Il y eu plus de 7 réimpressions au cours du XIXe siècle mais, accompagnées trop souvent de "gravures libres", elles furent toutes condamnées comme outrageant la morale publique et religieuse.
Ouvrage aussi critique que libre, mais dans lequel brille un talent poétique de premier ordre; il est considéré comme le meilleur poème de la langue française, après la Pucelle de Voltaire (Gay).
Les dieux chrétiens et leurs principaux saints arrivent aux portes de l'Olympe pour remplacer les anciens dieux. Jupiter, qui donnait une fête, engage les chrétiens à diner. La politesse est rendue par les nouveaux dieux ; cependant les anciens dieux, vexés, engagent une bataille ; Priape et les satyres sont pris dans une sortie, acceptent le baptême et viennent sur la terre fonder les ordres monastiques. Enfin l'Olympe succombe, et dom Priape, avec un brevet de Constantin, chasse pour toujours les dieux païens.
Les Premières Editions de ce texte sont toutes rares et recherchées, parce que, seules, elles possèdent le texte non expurgé.
Il y eu plus de 7 réimpressions au cours du XIXe siècle mais, accompagnées trop souvent de "gravures libres", elles furent toutes condamnées comme outrageant la morale publique et religieuse.
Ouvrage aussi critique que libre, mais dans lequel brille un talent poétique de premier ordre; il est considéré comme le meilleur poème de la langue française, après la Pucelle de Voltaire (Gay).
Références : Gay II, 439-440 ; Brunet IV, 385 ; Caillet 8344.





