
MARTIAL D'AUVERGNE (1440 − 1508)
LES ARRÊTS D'AMOUR,
avec l'Amant rendu cordelier, à l'observance d'Amours. Accompagnez des Commentaires Juridiques, et joyeux de Benoit de Court, jurisconsulte.
A Amsterdam, chez François Changuion, 1731, in-12°, XLVIII, 624pp.
Veau blond glacé de l'époque très bien conservé, triple filets dorés en encadrement sur les plats, dos à nerfs richement orné, pièce de titre en maroquin grenat, toutes tranches dorées dans un superbe état, roulettes sur les coupes répétées en frise sur les chasses. Intérieur sans défaut. Belle vignette sur le titre. Malgré les coiffes en partie manquantes et deux coins émoussés, très bel exemplaire.
Contient tous les Arrêts, y compris le 53e, comprenant "le règlement des Arrerages requis par les Femmes à l'encontre de leurs Mariz, par l'Abbé des Cornards de Rouen", l' Ordonnance sur le fait des Masques où l'on arrête "qu'il est permis à tous masqués, taster, baiser, accoler & passer oultre s'ils ont l'aisement, sauf aux damoyselles", et "L'Amant rendu Cordelier" avec un discours sur "le danger des doux yeux des Femmes".
Ce célèbre ouvrage se plait à railler, avec beaucoup d'esprit, les ridicules de la vie galante. Fait à l'imitation des chansons satiriques d'amour par les poètes provencaux du XIIIe siècle, Il développe la fiction d'une cour judiciaire, le parlement d'Amour, qui juge en dernier ressort de toutes causes relatives à l'amour et prononce sur ces matières des arrêts sans appel dont on appréciera le réalisme du détail et l'humour.
On a longtemps cru que l'Amant rendu cordelier était imprimé pour la première fois dans cette édition de 1731 (voir Michaud XXVII, 101).
Ce célèbre ouvrage se plait à railler, avec beaucoup d'esprit, les ridicules de la vie galante. Fait à l'imitation des chansons satiriques d'amour par les poètes provencaux du XIIIe siècle, Il développe la fiction d'une cour judiciaire, le parlement d'Amour, qui juge en dernier ressort de toutes causes relatives à l'amour et prononce sur ces matières des arrêts sans appel dont on appréciera le réalisme du détail et l'humour.
On a longtemps cru que l'Amant rendu cordelier était imprimé pour la première fois dans cette édition de 1731 (voir Michaud XXVII, 101).

